Le sel… Où se cache t-il ?

Alors, ça y est ? Vous avez abandonné votre salière, remplacé les « en-cas » salés par les fruits et vous mangez rarement des plats préparés ou à emporter ?

Malgré tout cela, selon l’avis de l’ensemble des médecins généralistes et diététiciens-nutritionnistes, ce n’est pas suffisant ! En effet, selon une étude britannique effectuée en 2014  (National and Nutrition Survey), il semblerait qu’au cours des 10 dernières années, nous avons globalement réduit notre apport journalier de sel de 9,5 g à 8,1 g seulement.

C’est encore 2 g au-dessus des recommandations journalières, et 6 femmes sur 10 consomment bien plus que les 6 g recommandés.

Mais alors ? Quels sont les dangers d’une alimentation trop riche en sel ?

En plus d’augmenter notre risque d’hypertension artérielle, qui peut mener à l’infarctus et aux maladies cardiovasculaires, une trop forte consommation de sel augmente également la fuite du calcium osseux, nous rendant plus susceptible à l’ostéoporose. Les autres risques comprennent l’insuffisance rénale, les calculs rénaux, la démence, le diabète, l’asthme et le cancer de l’estomac.

Pour prendre conscience du problème, il faut encourager encore davantage la réduction de notre consommation de sel, notamment grâce à la lecture et au contrôle des étiquettes, mais aussi en cuisinant davantage du « fait-maison » de A à Z.

La raison ? Il ne s’agit pas seulement des sources évidentes de sel dans notre alimentation – saucisses, charcuterie, chips, sauces, fromage, pizza, céréales etc. – aliments que nous devrions normalement manger en quantités moindres.

Ce qui est inquiétant, ce sont les aliments et les ingrédients que nous pensons être bons pour notre santé et qui peuvent aussi être remplis de sel. Bien souvent, ils en contiennent plus dans une portion type recommandée que dans un petit paquet de chips salés.

En pratique :

La nouvelle législation européenne stipule que d’ici fin 2016, tous les plats préparés auront l’obligation d’afficher leurs apports en sel. Heureusement, la plupart d’entre eux le font déjà, il vous suffit de vérifier le tableau des valeurs nutritionnelles.

Les aliments contenant moins de 0.3g de sel par 100g sont peu salés ; plus de 1,5g par 100g ou 1,8g par portion sont trop salés.

Les anciens emballages peuvent encore afficher les valeurs en sodium, il vous suffit alors de multiplier ce chiffre par 2,5 pour obtenir l’équivalent en sel.

Pour plus d’informations sur le sujet, n’hésitez pas à me contacter ou laisser un commentaire ci-dessous !